Lannion s’est incliné face à Toulouse, en 32e de finale de la Coupe de France. Fin d’un parcours exceptionnel qui a vu cette épopée marquer l’histoire du club.

Coupe de France (32es) : Lannion FC (N3) – Toulouse FC (L1) : 1-7

Ce n’est pas un acte manqué. Les Lannionnais n’ont d’ailleurs rien regretté, ou presque, de cette soirée. Mais la raison l’a emportée. La jeune équipe toulousaine, même complètement remaniée, était simplement trop forte, trop enjouée, trop concentrée. Ses habituels remplaçants (huit au coup d’envoi) trop motivés. « On a vu la différence de niveau », répète en boucle Steve Devaux, l’un des habituels feux follets trégorois.

Le troisième but est arrivé trop tôt

La fierté des Lannionnais aura été de jouer, sans jamais se renier. « On aurait pu mettre le bus devant le but. Aucun intérêt ! », retient Philippe Cousyn, l’emblématique président.

Bien sûr, l’ampleur du score est une déception. Mais la première demi-heure, déjà, fut annonciatrice de ce qui allait arriver. Marquée par les buts du jeune Finlandais Skyttä, après un joli une-deux avec Dallinga (0-1, 12’), et de l’insaisissable Begraoui, après une énorme percée côté droit (0-2, 32’).

Un bref instant, les Costarmoricains pensèrent relancer le scénario. D’un tir à ras de terre, Achahbar poussa Haug, le portier du Téfécé, au but contre son camp, après une mésentente avec Kamanzi (1-2, 36’). Mais le Néerlandais Dallinga profita d’un ballon repoussé par Kerger pour remettre les Toulousains sur le chemin de la qualification (1-3, 38’). « On a manqué de vigilance, on s’est peut-être vu un peu trop beau à 2-1, souffle Antoine Guiziou, le capitaine lannionnais. Le troisième but est arrivé beaucoup trop tôt. Il nous a coupé les jambes ».

L’aventure était belle à vivre

Quatre équipes de Ligue 1 sont tombées lors de ces 32es de finale. Pas le Téfécé qui a continué à dérouler en inscrivant quatre autres buts en seconde période, dont une jolie balle piquée de Dallinga (75’) et une superbe demi-volée de Spierings (82’) en guise de fin. « Le score est dur, on aurait pu les titiller un peu plus, mais cette aventure était belle à vivre. J’espère que nos familles sont quand même fières de nous », disait Junior Vidot, avant d’aller dîner avec les siens. Qu’il soit rassuré. La fierté est partagée.

Crédit Texte et Photo : Le télégramme